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Just watch me burn !!!

Une phrase que j'aime bien et qui est devenue une de mes dévises...

Voilà qu’un deuxième mois s’est écoulé ; comme le premier il est passé à la fois rapidement et lentement : rapidement parce que je n’ai pas vu le temps passer et lentement parce qu’il me semble d’être en Angleterre depuis une éternité (je pense que j’avais écrit une chose semblable, voir pareille, dans l’article du premier mois :D). Je ne vois pas le temps passer et il faut admettre que je commence à m’y faire à la vie « anglaise » tout en restant le Paadre que vous avez appris (j’espère) à apprécier (j’espère) ; j’essaie de montrer à ceux qui m’entourent qu’il existe autre chose, qu’il y a d’autres modes de vie et d’autres façons de penser.

Parmi les moments dont je me rappellerai toujours je ne peux pas ne pas citer mon 24e anniversaire ; bien que ce n’était pas aussi géant et magnifique que la soirée organisée le 9 septembre à Neuchâtel, je dois admettre que j’ai passé une soirée très agréable. C’est vrai que pour une fois je me suis limité à organiser le strict minimum, mais je me réjouis d’avoir l’occasion d’organiser une grosse noce comme celle d’il y a quelques mois… je ne sais pas si ce sera ici ou en Suisse, en tout cas j’adore organiser des soirées… hi hi hi, je me dis même qu’au cas où je ratais mes études, je pourrais toujours ouvrir un service d’organisation de soirées…

Mais bien entendu, mon anniversaire n’a pas été la seule et unique soirée agréable de ce deuxième mois « anglais » ; en effet je ne peux pas passer sous silence les trois soirées de fin octobre où je me suis déguisé en sorcière… c’était fort sympathique de se déguiser en Wicked Witch pour la soirée Magicien d’Oz et en Swiss Witch pour Halloween, de se maquiller et de montrer au peuple britannique que les Suisses ne sont pas si nuls que cela quand il s’agit de faire la fête :D. Cependant je n’aurais pas pu continuer à utiliser ce même déguisement trop longtemps car tout d’abord un trou énorme s’est percé dans le collant,  ensuite je supporte très mal les sessions de maquillage (bien que j’aies eu affaire à une quasi professionnelle), mais aussi parce que ce costume ne tient pas très chaud...

Ensuite comment oublier la soirée fondue avec Ana, Lionel et Jenny ; c’était bien de faire cette petite incursion Suisse dans cette vie anglaise, une vie anglaise qui a, il faut l’admettre d’autres rythmes et d’autres usages auxquels il n’est pas toujours facile de s’habituer. Je ne vais pas commencer à me plaindre ici car je ne veux pas ressembler à ce genre d’étrangers que je critique toujours lorsque je suis en Suisse, c'est-à-dire ce genre de personnes qui critiquent chaque petite broutille et qui n’acceptent pas la différence d’un pays à l’autre… C’est drôle de voir que même ici j’ai de la peine avec ce genre de personnes : l’exemple le plus flagrant est donné par les personnes venant des Etats-Unis qui sont tout le temps en train de râler, de dire qu’ici tout est trop cher et qui ne font que répéter que les Etats-Unis c’est tellement meilleur… Pour ce qui me concerne, il y a des choses avec lesquelles j’ai de la peine, mais j’essaie de me dire que je suis hôte dans un pays qui n’est pas le mien, qu’ici les usages sont différents et qu’il est normal que des fois il faut s’accrocher pour changer des préconcepts qui nous ont accompagné pendant toute une vie ; je fais vraiment des efforts pour apprécier ce pays, que l’on me croie ou que l’on ne me croie pas :D.

En tout cas ce que je viens de dire vaut surtout pour les usages et les coutumes ; il en va diversement lorsqu’on aborde le sujet du respect de l’autre : je pense être quelqu’un qui respecte tout le monde, qui écoute tout le monde et qui respecte ceux ou celles qui ont des opinions différentes des miennes ; je suis très ouvert et je ne demande que l’on soit aussi ouvert envers moi. Or j’estime que le respect passe à travers moult choses, des éléments que je viens de citer à d’autres gestes, petits et insignifiants, qui montrent que l’on n’est pas égoïstes et que l’on se soucie des autres. Heureusement j’ai retrouvé ici beaucoup de monde qui semble connaître la signification profonde du mot « respect », mais au même temps j’estime avoir trouvé aussi des personnes qui l’ignorent et parmi ces personnes je pense de façon toute particulière (mais pas étonnante) à Britney, ma chère colocataire, et ses amies.

Mon rapport avec Britney est le réflexe des convictions exprimées précédemment car il est source de désagréments constants ; je ne sais pas si elle le fait consciemment, mais en tout cas elle arrive à me mettre dans des états dont je ne voudrais pas me trouver… d’un côté je regrette qu’il ne soit pas possible de pouvoir discuter avec elle : je me suis toujours défini comme quelqu’un d’ouvert et j’aime discuter avec les gens, mais avec elle ça ne marche pas ! Nous n’avons rien en commun et je trouve rien d’intéressant dans ses discours ; je me dis, si elle parle des mecs qu’elle s’est faite la soirée d’avant, eh bien d’accord c’est cool je peux en parler aussi, mais je ne veux pas parler uniquement de cela. Et puis voilà à côté de cette frivolité très « britneyenne », je trouve aussi que la charmante demoiselle n’est à l’uni que pour faire la fête… je ne l’ai jamais vue s’engager sérieusement dans son travail universitaire et franchement c’est quelque chose que je n’apprécie guère (cette conduite très « touriste »)… je suis quelqu’un qui aime bien quand les gens s’engagent dans ce qu’elles font.

Mais bon, je ne vais pas écrire un roman sur ceci… il y a d’autres choses fort plus intéressantes dont je pourrais parler dans cet article : il y a tous les bons moments que j’ai passé avec la société LGBT, moments qui m’ont permis de passer passablement de temps avec Mike et Simon que j’estime être les gars avec qui j’ai noué le plus ici. Avec les LGBT nous sommes allés à Londres hier soir et il faut avouer que c’était une soirée fort sympa ; vous pourriez croire que nous sommes allés au G-A-Y, mais cela aurait été fort prévisible et c’est pour cette raisons que nous nous sommes retrouvés au Popstarz, une boîte gay vers King’s Cross. Je tiens à préciser que cette fois je ne me suis pas fait draguer et que je n’ai pas non plus dragué de beaux londoniens… franchement je n’en avais pas spécialement envie, pour des raisons dont je vous parlerai dans un de mes prochains articles ;O).

La soirée d’hier a en tout cas éveillé (quoique je ne crois pas qu’il n’ait jamais été endormi) mon envie de rentrer en Suisse et de faire la fête comme il faut, dans mon petit Paradox, avec mes CardinauX, mon Abbé et tous les autres membres du clergé pontifical… d’ailleurs, vu que je parle d’eux (de vous), je tenais à remercier ici tous ceux qui ont signé la grosse carte d’anniversaire lors de la soirée Halloween à l’Underground 7 ; je l’ai reçue hier et ce fut un plaisir de voir qu’autant de monde avait pensé à moi lors de cette soirée… Vous me manquez beaucoup et je me réjouis trop de vous retrouver dans 26 jours :D.

Donc j’ai reçu la carte d’anniversaire hier et en plus elle est arrivée au même temps qu’un colis que j’attendais avec une certaine impatience… mon cadeau de Noël avec un mois d’avance :D. J’ai en effet reçu mon coffret collector japonais de 1997, celui qui contient les 40 premiers singles (japonais) de Madonna remasterisés sur CD 3 pouces ; il s’agit d’un item très rare qui ajoute pas mal de prestige à ma collection qui dépasse désormais les 300 disques (j’en suis à 308 pour être précis) ; je vais donc terminer cet article sur une photo de ce coffret ; vous y voyez le coffret proprement dit (très élégant en noir), le livret avec les paroles des quarante singles (en anglais mais aussi traduites en japonais) et puis les 40 singles… de Burning up (eh non, Everybody n’a pas été publié au Japon) à One More Chance, dernier extrait de l’album Something to Remember (de 1995).


A bientôt pour des nouvelles aventures pontificales, take Care

Votre Paadre dévoué

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