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Le calendrier : 28 juin - Sandrine

Bonjour à toutes et à tous !

Me voilà de retour après ma première semaine de cours de répétition (CR). Dans cet article je ne vais pas vous raconter les péripéties que j’ai vécues lors de ces premières journées passées au service de la patrie, mais vous proposer un texte qui va enrichir davantage la rubrique « le calendrier de l’amitié ». Le dernier article publié dans cette rubrique était consacré à mon père : avec celui-ci je vais quitter ma famille et vous parler d’une fille très chouette que j’adore ; je vous propose donc de lire ce petit texte consacré à mon amie Sandrine.

De tous les amis qui occupent une place spéciale dans mon cœur, Sandrine est probablement celle que je connais depuis le plus longtemps : notre première rencontre se perd (probablement) dans la nuit des temps, enfin, pour être correct il faut dire que lorsque nous avons discuté la première fois, je la connaissais déjà de vue depuis quelques années ; en fait, je la croisais assez souvent dans les couloirs de l’école qu’on fréquentait (la mythique SCC) et comme cette école n’était pas énorme, tout le monde connaissait tout le monde (au moins de vue). Sandrine et moi avions aussi quelques amis communs, mais cela ne nous avait jamais poussés à faire connaissance et socialiser.

C’est donc finalement assez dingue de voir que la raison qui nous a poussés à faire connaissance est liée à cet événement clé qui a changé à jamais ma petite vie de Tessinois expatrié ; en fait, c’est pour planifier une visite à l’Université de Neuchâtel (lors des portes ouvertes organisées chaque année pour les futurs étudiants) que nous avons véritablement commencé à discuter : c’était le début de l’année 2002 : le jour de la visite à l’UNINE nous avons eu pas mal de temps pour discuter dans le train et c’est véritablement à ce moment là qu’on a commencé à nouer ce rapport d’amitié qui subsiste encore aujourd’hui.

En rentrant à la maison le soir, crevé à cause de 8 heures de train en une seule journée, j’étais loin d’imaginer qu’en quelques jours l’Université de Neuchâtel serait devenue mon choix définitif, mais je savais que si je décidais d’y aller, il y aurait Sandrine et que ça aurait été chouette de faire mes études au même endroit qu’elle.

Le reste de l’histoire vous le connaissez : après une période de doute entre Fribourg et Neuchâtel, j’ai fini par choisir cette dernière sans me douter pendant une fraction de seconde que je serais tombé amoureux de cette ville et de ses habitants au point de vouloir y passer le reste de ma vie. Le 20 octobre 2002 (la veille de mes vingt ans) je débarquais donc avec mes parents et mes affaires pour m’installer à Champréveyres dans une chambre que Sandrine m’avait aidé à chercher et c’est ce jour-là qui a marqué le coup d’envoi d’une nouvelle phase de ma vie.

Lors de mon arrivée, Sandrine était la seule personne que je connaissais : on était les deux seuls étudiants de notre école à avoir choisi Neuchâtel ; c’est vrai qu’au début j’aurais pu me sentir perdu dans un environnement différent de celui dans lequel j’avais grandi, mais finalement je ne regrette pas ma décision de venir à Neuchâtel et de ne pas aller, comme la plupart des Tessinois, à Fribourg ou Lausanne. Grâce à Sandrine et aux gens que j’ai connu pendant les premiers mois de ma nouvelle vie, je n’ai pas ressenti ce sentiment d’égarement. Sandrine était là et sa présence à vraiment été une bénédiction pour moi : d’un côté elle me rappelait mon Tessin natal, mais de l’autre, comme elle a des origines neuchâteloises et qu’elle avait déjà rencontré plusieurs personnes fort sympathiques avant même que j’arrive à Neuchâtel, elle a pu m’introduire à ce nouveau monde et m’a beaucoup aidé, au tout début, à me faire une petite place.

J’aime beaucoup discuter avec Sandrine car on partage beaucoup de passions : tout d’abord nous avons, les deux, étudié l’anglais et l’histoire (ce n’est pas un hasard que nous avons fait notre mémoire en histoire). En plus de cela, malgré ses origines neuchâteloises, Sandrine a aussi grandi et fait sa scolarité obligatoire au Tessin ; donc avec elle je peux discuter de tout ce qui concerne mon canton d’origine car je sais qu’elle saura pertinemment de quoi je parle, car, même si je vis à Neuchâtel, ce cher Tessin natal occupe une place importante dans mon cœur (avec ses qualités et ses défauts).

Pour terminer je veux donc souhaiter un joyeux anniversaire à Sandrine et lui dire, au cas où elle passerait pas ici, que je suis ravi que cette visite à l’Université de Neuchâtel nous ait donné la possibilité de faire connaissance, car ce jour là j’ai trouvé une amie exceptionnelle avec qui je ris beaucoup, mais avec qui je peux aussi discuter de toute sorte de choses, des crises de subsistance à de la rivalité séculaire en HCL et HCAP. Buon Compleanno carissima !

Avant de vous quitter, je vous propose, comme de coutume, quelques petits clichés dénichés dans mon coffre à photos :

Pour commencer voici une photo de groupe qui a été prise le jour de la remise des diplômes (fin juin 2002) de la SCC. Tous les trois quotidiens du Tessin avaient publié une photo de la remise le jour d’après… celle-ci vient du « Corriere del Ticino ». Vous pouvez voir Sandrine au premier rang sur la gauche et moi-même au deuxième rang vers le centre (on ne me reconnaît pas très bien, mais ce n’est pas plus grave :D).

Cette photo a été prise dans ma chambre à Champréveyres au cours de l’année 2003 : je la trouve délirante, notre chère Sandrine, sur ce cliché.

Ce dernier cliché est une petite perle dont j’avais presque oublié l’existence, donc je suis très content de vous le proposer : la photo a été prise en fin d’octobre 2005 chez Ana, Marie et Célia lors d’une « Elegant Party » et je la trouve très chouette. Franchement je me demande commet j’ai fait pour l’oublier…

Bien à vous

Votre Stefano

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